Les bonnes idées, même venues du bout de monde, s'adaptent partout. C'est ainsi que Caroline Tinel et Simon Lainé ont mis à profit un voyage au Québec pour comprendre que chez eux, dans l'agglomération rouennaise (Seine-Maritime), rien n'était fait pour éviter que les déchets alimentaires produits par les restaurants ne finissent à l'incinérateur. Après deux ans de réflexion, dont un à plein temps depuis la fin de leurs études à Néoma et à l'Université de Rouen, ils sont donc presque prêts à lancer Terraléo.
Valoriser au moins 200 tonnes de déchets par an
"On propose une solution complète, pas que de la collecte. On peut sensibiliser et former du personnel, aider dans le choix du matériel de tri, de la signalétique", détaille Simon Lainé. Mais que deviennent ensuite les déchets collectés ? "Ils sont emmenés vers une plateforme de stockage, puis valorisés à Belleville-en-Caux à 40km de Rouen pour éviter la pollution", poursuit Caroline Tinel.
Pour les entreprises ou collectivités participantes, le service sera facturé au poids et pas au volume. Un coût qui pourrait être amorti grâce aux analyses faites par les deux entrepreneurs, qui pourront donner des conseils sur les menus ou les quantités en fonction des restes collectés. Fraichement installés dans leur bureau de l'incubateur Seine Écopolis, au Madrillet, ils ont déjà des touches avec la ville de Rouen qui souhaiterait tester le service dans quelques cantines, le Crous, un lycée ou encore le restaurant collectif du personnel de la Région. Après une phase de tests et d'ajustements, Caroline Tinel et Simon Lainé espèrent que TerraLéo tournera à plein régime à partir de janvier 2019. Avec l'objectif de valoriser au moins 200 tonnes de déchets par an.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.