Le gouvernement n'a pas répondu à l'invitation des élus de Normandie, qui espérait voir le Premier ministre à la conférence internationale des énergies océaniques (Icoe) à Cherbourg-en-Cotentin… Alors Cherbourg a choisi de lui adresser un appel.
Fécamp, Courseulles, Le Havre, Cherbourg…
Il a été lancé le mardi 12 juin 2018, lors de l'ouverture des cinquièmes Assises nationales des Energies marines renouvelables (EMR). Un texte intitulé : "EMR : réalisons, avec elles, l'ambition énergétique de notre pays", impulsé par Benoît Arrivé le maire, mais aussi par le vice-président de la Région Normandie Hubert Dejean de la Batie, la vice-présidente du département de la Manche Valérie Nouvel, Jean-Louis Valentin le président de l'agglomération du Cotentin et Jean-Louis Bal, qui préside le Syndicat des énergies renouvelables (SER).
#ICOE2018 #AssisesEMR - signature de l'appel de Cherbourg : Energies marines renouvelables :
— marc lafosse (@marclafosse) 12 juin 2018
réalisons, avec elles, l'ambition énergétique de notre pays ! Lancé par @ser_enr signature de @ArriveBenoit @ValerieNouvel @HdeLaBatie et de 60 signataires.
Venez signer cet appel ! pic.twitter.com/JjqTXsSq1y
Ce texte est également signé par 60 collectivités, entreprises et industriels comme les régions Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Occitanie, mais aussi des industriels et entreprises comme OpenHydro qui inaugure son usine d'hydroliennes jeudi à Cherbourg, le normand CMN et son partenaire Hydroquest, Siemens Gamesa qui doit construire deux usines d'éoliennes au Havre, les projets de parcs éoliens de Courseulles, de Fécamp, General Electric impliqué dans le projet d'usine de pales à Cherbourg, Bouygues TP, Sabella, EDF Energies Nouvelles, Alain Juppé le maire de Bordeaux, etc.
Une "dynamique"à préserver
L'appel revient sur les projets déjà lancés dans la filière des EMR. "Des investissements considérables, humains comme financiers, ont déjà été réalisés. Grâce à ces projets, de nouveaux emplois non délocalisables ont été créés dans les régions littorales et de nombreux autres le seront une fois ces projets concrétisés" rappellent les signataires, selon qui les emplois dans cette filière ont progressé de 30 % en 2017. "Pour maintenir cette dynamique, visibilité et stabilité sont indispensables".
Naval Energies signe l'appel de Cherbourg @ser_enr #ICOE2018 #AssisesEMR pic.twitter.com/5G4J4CaxN4
— Naval Energies (@navalenergies) 12 juin 2018
Un amendement examiné en commission à l'Assemblée nationale, qui envisage de pouvoir arrêter des projets issus d'appels d'offres déjà attribués, inquiète les signataires. "Nous rappelons l'importance de développer rapidement les énergies de la mer pour que la France accélère sa transition énergétique au service de la croissance économique de notre pays" concluent les signataires.
Des emplois en Normandie
En Normandie, des parcs éoliens sont en projet au large de Fécamp, Dieppe/Le Tréport (Seine-Maritime) et Courseulles-sur-Mer (Calvados). Deux usines de pales et de nacelles d'éoliennes sont en projet au Havre, avec 750 emplois directs à la clé. À Cherbourg (Manche), une usine de pales doit ouvrir cette année, elle pourrait faire travailler 500 personnes. Par ailleurs, le site du raz Blanchard a été retenu pour implanter une ferme pilote de sept hydroliennes, assemblées dans une seconde usine à Cherbourg, avec une quarantaine d'emplois.
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