L'ensemble de l'épiscopat chilien avait présenté sa démission en bloc le 18 mai dernier après une série de rencontres avec le pape argentin au Vatican, une démarche inédite dans l'histoire récente de l'Eglise catholique.
Le pape a fait une marche arrière radicale par rapport à son voyage au Chili de janvier, quand il avait défendu avec beaucoup force l'évêque chilien Juan Barros, soupçonné pourtant d'avoir caché les actes de pédophilie du prêtre Fernando Karadima.
L'opinion publique chilienne avait été scandalisée par l'omniprésence de Mgr Barros dans les messes célébrées par le pape François.
A la lecture en avril des conclusions de 2.300 pages d'enquête, dont 64 témoignages recueillis au Chili et aux États-Unis, le souverain pontife avait reconnu avoir commis de "graves erreurs" d'appréciation et parlé d'un "manque d'informations véridiques et équilibrées".
Avant de recevoir les évêques, le pape avait aussi accueilli début mai au Vatican trois victimes du père Fernando Karadima, reconnu coupable en 2011 par un tribunal du Vatican d'avoir commis des actes de pédophilie dans les années 1980 et 1990. Ils avaient dénoncé devant la presse l'omerta d'une partie de la haute hiérarchie de l'Église du Chili.
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