À Canteleu le 6 avril 2015, la police est appelée au domicile d'un individu blessé au cours d'un accident de la circulation et qui a néanmoins réussi à rentrer chez lui à pied. Questionné sur les circonstances de l'accident et mal en point, il finit par confesser qu'il était à bord d'une voiture que son ami conducteur venait de voler avant de perdre le contrôle du véhicule. Il ajoute que deux autres personnes étaient à bord de la voiture et qu'ils ont décampé après l'accident. Le conducteur mis en cause est retrouvé et entendu par les policiers à son tour. Sa ligne de défense consiste à dire que des amis l'avaient sollicité pour aider à voler le véhicule mais qu'il ne conduisait pas puisqu'il ne possédait pas de permis de conduire.
Il persiste à nier
Le tribunal considère que de fortes présomptions pèsent contre le prévenu qui cherche maladroitement à se dédouaner de sa responsabilité. Mais il insiste à la barre : "je ne conduisais pas la voiture", sans pour autant dénoncer quiconque de ses passagers. À son casier judiciaire, trois mentions figurent pour violences et outrages. Pour le ministère public, "le prévenu s'acharne à nier l'évidence", tandis que sa défense assure que "la seule responsabilité du prévenu n'est pas avérée". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le relaxe pour le délit de défaut de permis mais le condamne pour vol à deux mois d'emprisonnement avec sursis assortis d'une peine de travail d'intérêt général de 140 heures.
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