Le couple est marié depuis 2002 mais, en 2014, une première séparation est envisagée tant les différends s'accumulent. Mais les liens sont encore ténus au point qu'une vie commune reprend à leur domicile à Rouen. Début 2016, un enfant à naître doit venir couronner cette réconciliation. Au mois d'août 2016, le prévenu doit partir à l'étranger pour visiter sa famille.
À son retour, il n'est plus le même et, le 14 août 2016, une dispute éclate lorsque son épouse lui reproche d'avoir renoué avec une ex petite amie. Il s'énerve, la réveille dans la nuit et la frappe en lui tirant les cheveux alors même qu'elle est enceinte. Il lui assure qu'il veut divorcer et lui demande d'avorter.
Leur fille, entendant des cris, arrive et s'interpose mais il la frappe également.
Il conteste les faits
Entendu par les policiers, il conteste les faits reprochés en prétendant tout faire et tout payer à la maison.
"Je jure que je ne l'ai pas tapée", ajoute-t-il à la barre avant de rappeler la procédure de divorce qu'il a entamée, pressé qu'elle aboutisse. La victime, entendue à son tour, affirme que les violences à son encontre se répètent régulièrement. Au casier judiciaire du prévenu, une mention figure pour violences. La partie civile déclare : "il n'y a aucun acharnement à accuser le prévenu", tandis que le ministère public admet que "les déclarations de la plaignante sont recevables". La défense du prévenu insiste sur "l'absence de preuves convaincantes apportées au dossier". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le condamne à une peine de deux mois d'emprisonnement entièrement assortis du sursis.
A LIRE AUSSI.
Rouen : du sursis pour le mari violent
"Si je reste vivant": chroniques de la ghouta
Face aux abus, des Afghanes se prennent à rêver de divorce
Au tribunal de Caen: Elle a fait vivre un calvaire à sa mère de quatre-vingt-quatre ans
Refoulée de la discothèque, la bande provoque une rixe à Caen
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.