Les négociations n'ont finalement pas abouti. Entre les 52 postes demandés par les grévistes de l'hôpital du Rouvray et les 40 proposés par l'agence régionale de santé (ARS), les positions sont trop distantes. Le personnel de l'hôpital psychiatrique a donc pris la décision de sortir dans les rues de Rouen (Seine-Maritime).
Soutenus par les cheminots, les grévistes ont installé un barrage filtrant sur le pont Mathilde de 7h15 a près de 9 heures du matin. Ce qui a entraîné, par un effet boule de neige, des bouchons dans tout le cœur de l'agglomération.
Un cortège en direction de l'ARS
Ensuite, le cortège de quelques centaines de personnes s'est dirigé vers le siège de l'Agence régionale de santé, sur la rive gauche de Rouen.
"L'idée c'était de sortir de l'hôpital pour aller expliquer la situation dans la santé à la population avec des tracts, explique Agathe Chopard, infirmière au Rouvray. Et puis les collègues cheminots ont également pu parler de la situation du rail."
Dans les 40 postes prévus par l'ARS, le personnel dénonce le fait qu'une partie ne concerne pas des embauches "mais un redéploiement avec la fermeture d'un autre service", selon l'infirmière.
Dans la matinée, la directrice générale de l'ARS, Christine Garden, devrait s'exprimer sur ce dossier, alors que le bâtiment est encerclé par des grévistes qui réclament sa démission.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.