Dans certaines maisons, l'eau est montée à plus d'1m50 dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 juin 2018. Pour certains sinistrés, les dégâts sont considérables et vont se chiffrer en milliers d'euros. Quelques heures après, les compagnies d'assurances traitent déjà de nombreux dossiers. "Nos clients peuvent faire leur déclaration sur internet ou passent nous voir en agence pour ceux qui n'ont même plus d'électricité, explique Sandrine Jacques, chargé de clientèle chez Axa à Verneuil-sur-Avre, près des zones sinistrés. À certains endroits, il va falloir attendre que ça sèche pour pouvoir faire les expertises et constater l'étendue des dégâts", précise-t-elle.
"Il faut attendre que ça sèche pour voir l'étendue des dégâts"
Inutile en revanche d'attendre que la commune soit reconnue en état de catastrophe naturelle pour entamer les démarches. "Une grande partie des indemnisations sont prévues dans les contrats", explique l'experte.
Devant le nombre de demandes, l'assurance met en place des mesures exceptionnelles. "Jusqu'à 6000 euros, on fait des expertises à distance qui viendront quand tout sera sec. Au-delà de 6000 euros de dégâts, les clients doivent conserver ce qu'ils ont déblayé et le mobilier qui est abîmé le temps qu'un expert passe."
Les premières indemnisations en une semaine
Dans les cas les plus urgents, les premières indemnisations peuvent tomber en une semaine. Les remboursements complets n'interviendront qu'au bout de plusieurs semaines, selon la complexité des dossiers.
Des mesures conservatoires peuvent aussi être décidées. "Si une chaudière est détruite, un ballon d'eau chaude peut être installé temporairement pour que les clients puissent rester à leur domicile. Des relogements sont aussi prévus dans certains contrats", précise Sandrine Jacques.
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