Le jeudi 31 mai 2018, les syndicats (CGT en tête) du centre pénitentiaire du Havre, à Saint-Aubin-Routot (Seine-Maritime), ont alerté les élus locaux du risque de sous-effectifs à partir de fin juin 2018. Sur les 183 surveillants actuels, 37 vont prochainement partir (soit des mutations, soit des évolutions de carrières). Jean-Paul Lecoq, député communiste qui a ses attaches à Gonfreville-L'Orcher, a écrit à Nicole Belloubet, la ministre de la justice, pour relayer les craintes des agents pénitentiaires.
Nicole Belloubet annonce une visite sur site avec Jean-Paul Lecoq
En réponse, la Garde des Sceaux a indiqué au député seinomarin " qu'elle était bien consciente des difficultés dans lesquelles se trouvent certains établissements et que, s'agissant du Havre, elle demandait un point complet précis à ses services en vue d'une visite sur site prochainement avec Jean-Paul Lecoq ".
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Une annonce révélée mardi 5 juin 2018 et qui satisfait pour l'heure Olivier Duval, le secrétaire général CGT Le Havre pénitentiaire. Écoutez-le :
Le centre pénitentiaire du Havre bientôt en sous-effectifs
Un courrier également à la sous-préfète du Havre
À noter que les conseillers départementaux Sophie Hervé et Alban Bruneau ont eux aussi réalisé des démarches pour soutenir les agents pénitentiaires du Havre en alertant par courrier Marie Aubert, la sous-préfète du Havre.
Le centre pénitentiaire du Havre accueille entre 660 et 700 détenus. Sur les 249 personnels actuels (tous services confondus), ils ne devraient être que 196 début juillet, selon la CGT.
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