La police a été appelée dans la nuit du mardi 6 février 2018, à Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Maritime), au domicile de la victime, une personne aveugle. Au moment où les policiers se présentent à son domicile, celle-ci a déjà été amenée à l'hôpital par les pompiers, blessée à la tête. Elle a violemment été agressée par le prévenu qui lui a assené plusieurs coups de bouteille à la tête. Il s'en est également pris au mobilier et aux objets personnels qu'il a cassés sciemment.
À l'origine de ce différend, une dispute à cause du refus de la victime de contribuer au coût des réparations de la voiture du prévenu. Face aux policiers, celui-ci croit se tirer d'affaire en affirmant que les deux protagonistes ont été agressés par des inconnus. Puis, sommé de poursuivre son récit dans les détails, il finit par reconnaître être l'auteur des coups.
"C'était un quiproquo"
Les deux protagonistes se connaissaient pourtant de longue date et s'invitaient régulièrement à boire des verres. À la barre, le prévenu déclare que "c'était un quiproquo", tout en persistant à nier la tentative d'extorsion et sans donner de raison à sa violente fureur. Le contexte de l'affaire incite la cour à responsabiliser le prévenu devant ses actes, mais il semble ne pas s'en émouvoir. Pour la partie civile, c'est "une lâche agression qui doit être sanctionnée". Le ministère public constate que "le prévenu préfère jouer l'innocence". Sa défense insiste sur "l'inutilité de désocialiser le prévenu". Un casier judiciaire vierge permet au prévenu d'écoper d'une peine de 24 mois de prison avec sursis et d'une mise à l'épreuve de deux ans.
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