Lundi 11 juin 2018 s'ouvre une nouvelle session devant les Assises du Calvados, à Caen. Cinq affaires seront examinées, dont trois concernent des viols.
Viol sur une handicapée moteur
Le lundi 11 juin et le mardi 12 juin 2018 sera examinée l'affaire d'une victime handicapée moteur et cérébrale qui aurait été violée par un auxiliaire de vie, venu la placer en position couchée. Il en aurait alors profité pour commettre les faits. Les policiers ont saisi un gant de toilette et une serviette contenants des traces de sperme. Le mis en cause, âgé de 30 ans, plaide le consentement. Les peines encourues sont de 20 ans de réclusion criminelles.
Agression au sabre
Une affaire concernant une agression au sabre sera examinée. Nous ne sommes pas dans le film Kick-Ass mais bien dans la réalité. La victime a été trouvée en bordure de l'Orne, dans un endroit pas éclairé, gisant au sol et blessée au visage, à la jambe et dans le dos. Le mis en cause, âgé de 25 ans, évoque le fait de s'être défendu alors qu'il était encerclé par un groupe, dont la victime faisait partie. Une rivalité opposerait deux familles. 15 ans de réclusion criminelle sont encourus.
Viols commis avec usage de GHB
Un homme a déposé plainte en 2014 pour attouchements et viols à trois reprises par un homme avec lequel il avait passé plusieurs soirées. Il s'est réveillé trois fois sans aucun souvenir et déclare avoir pris du GHB à son insu. Le mis en cause confirme la prise de GHB mais nie les faits. Il affirme avoir écrit et signé l'attestation sous la dictée, craignant des violences.
Un corps sans vie découvert après une rixe au casino
Le samedi 18 août 2012, le corps sans vie d'un jeune homme a été retrouvé dans un appartement. Il fut révélé qu'il avait un hématome sur le crâne et des hémorragies interne. La victime s'était battue au casino de Cabourg la veille avec un groupe d'amis. Il aurait reçu un coup de coude dans le visage. Le mis en cause plaide la légitime défense.
Viols et violences conjugales
La victime a déclaré à la police, en 2015, avoir subi des violences conjugales durant plusieurs mois depuis septembre 2014 ainsi que des viols en décembre 2014 et janvier 2015. Le mis en cause, âgé de 41 ans, nie la fréquence des violences conjugales et nie les viols, estimant que sa compagne était consentante.
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