Marcel, corse de 54 ans, anime bénévolement un musée sur la résistance et la seconde guerre mondiale. Ils sympathisent. Jean-François, corse aussi, propose à Paul de le renseigner à propos d’améliorations techniques d’armes de guerre que ce dernier entend faire breveter. Marcel, lui, vient de se faire donner pour son musée un pistolet “Marlin”, parachuté à l’époque à 6 000 exemplaires seulement dans le sud ouest de la France. Cette rareté gisant dans un seau au fond d’une ferme est complètement rouillée. Paul se propose de lui “phosphater”. Comme Paul revient en avion, le “Marlin” lui vient par voie postale, en pièces détachées, mais non neutralisé. Repéré en douanes, Paul est suivi lors de la réception du colis illégal. La perquisition dans son studio d’Hérouville met à jour un nombre impressionnant d’armes et de munitions en tout genre, dont une kalachnikov AK47 !
Le “Marlin” reste à Ajaccio
Les trois hommes, dont les casiers judiciaires sont vierges, avaient été jugés pour tous ces faits jeudi 20 octobre. La décision du tribunal avait été mise en délibéré. Elle est finalement tombée la semaine dernière : Jean-François a été relaxé de l’ensemble des faits. Marcel a lui été condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis, sans mention sur son casier judiciaire, ainsi qu’à douze mois d’interdiction de port d’armes. Enfin, Paul a été condamné à une amende douanière de 2 000 €, à six mois d’emprisonnement avec sursis et a l’interdiction de porter une arme durant 24 mois. Le pistolet “Marlin”, vu sa rareté, trouvera lui sa place au sein du musée “A Bandera”, situé à Ajaccio.
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