Ils font vivre une valeur fondamentale de la république : l'accès de chaque enfant à l'école. Et pourtant, ils sont toujours à la recherche d'une reconnaissance de l'État. On les appelle les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) ou les ASV (Assistants de vie scolaire) et ils sont indispensables au parcours scolaire de jeunes élèves aux handicaps physique ou mental.
Ils manifestaient mercredi 30 mai 2018 en face de la Préfecture du Calvados à Caen (Calvados), où ils ont organisé un pique-nique revendicatif, avant de marcher en direction du rectorat.
Besoin urgent d'une reconnaissance de l'État
Plafonnés en dessous de 30 heures de travail, avec en moyenne 660 euros par mois, six ans minimum de métier avant une titularisation en CDI, et aucune participation dans le processus décisionnaire des établissements scolaires dans lesquels ils travaillent, ils estiment que leur statut aurait bien besoin d'une reconnaissance de l'État.
À notre micro, trois AESH, Gloria Kraener, Ludivine Perchoc et Loïc Algarra expliquent leurs revendications :
AESH et ASH en quête de reconnaissance
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