Grises, noires, oranges, blanches, montantes, à lacets… ils les ont toutes ou presque. Maxime Lamboy et Jérémy Havard se sont rencontrés il y a deux ans sur les bancs de l'IES Normandie, l'école de commerce de Rouen et rapidement, ils ont trouvé leur point commun : les baskets ou les sneakers. "On a vu qu'on possédait pas mal." Par "pas mal", Maxime Lamboy entend une vingtaine de paires chacun.
Un jour, un style
"Elles représentent le style de la rue mais aujourd'hui, on peut les mettre avec tout type d'habillement, même avec un costume", explique-t-il. "Il y en a tellement qu'on peut trouver un modèle qui va avec tout", poursuit Jérémy Havard.
La basket, c'est un de leur sujet de discussion préféré. Ensemble, ils scrutent les nouveautés : "On va rechercher des modèles que tout le monde n'a pas, des sorties exclusives ou dénicher la paire qui va exploser avec tout le monde."
Une mine d'or qui leur permet "d'avoir un style différent quasiment tous les jours".
"Un docteur pour sneaker"
Et leur passion ne s'arrête pas à leurs pieds mais s'étend à ceux des autres. Les deux jeunes hommes ont pour projet de créer une boutique spécialisée dans la basket. "Ce serait comme un docteur mais pour sneakers, raconte Jérémy Havard. Le but c'est d'entretenir la basket, de la nettoyer, de la rénover, avec une partie customisation [personnalisation NDLR] pour se distinguer de toutes les baskets qui se font aujourd'hui. On veut retranscrire les envies de chacun."
Ils ont déjà travaillé sur une vingtaine de chaussures, essentiellement d'amis. "On peint dessus à la main avec des peintures spécifiques pour chaque matière, tissu, cuir ou daim", détaille Jérémy Havard et "ça tient dans le temps et dans toutes les conditions, pluie, neige", ajoute son ami et collègue.
Des baskets uniques
Sur les baskets, "on peut tout faire", expliquent-ils. "C'est un peu le même principe qu'un tatoueur. C'est sur la base de leur idée, s'ils en ont une. Sinon, on peut proposer nos modèles, nos idées. Souvent c'est personnages et des changements de couleur mais les idées sont infinies. On cherche au final l'unicité dans la paire de basket."
Leur concept est à la base un projet scolaire qu'ils veulent prolonger. "Ce type de boutique commence à se développer dans les grandes villes et on a vu qu'il y avait un manque à Rouen donc on a pris le pouls au niveau du potentiel et on s'est lancé."
D'ici septembre 2018, ils ont prévu de s'installer dans des boutiques éphémères et d'avoir des stands dans plusieurs événements.
Renseignements sur la page Facebook La Belle Sneaker.
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