Le tribunal de Caen (Calvados) a finalement décidé d'aller à l'encontre de la préfecture : l'avis d'exclusion concernant un ancien officier de l'armée syrienne, ayant ensuite rejoint l'opposition, a été annulé vendredi 25 mai 2018. Il estime que le préfet "méconnaît le principe d'unicité de la famille protégé par l'article 8 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales".
Il avait rejoint la rébellion
Depuis 2002, l'ex officier s'est réfugié en France avec sa femme et leurs trois enfants, un quatrième étant né depuis. Mais contrairement à eux, il n'avait pas obtenu le statut de réfugié. La Cour nationale du droit d'asile a rejeté sa requête en janvier, estimant probable qu'il ait participé "à des séances d'endoctrinement politique en faveur du régime de Bachar El Assad".
Mais lors de l'audience devant le tribunal, ce dernier a rappelé qu'il avait déserté l'armée syrienne régulière pour rejoindre la rébellion. Interrogé par nos confrères de France 3 Normandie, il a par ailleurs affirmé avoir "bien sûr" fait l'objet de menaces de la part du régime syrien. "Bachar El Assad a tué mes deux beaux-frères en 2012, après, mon frère aussi en 2015, après, ma mère".
Avec AFP
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