Il a apporté une petite touche locale au salon du livre Époque, le week-end dernier à Caen (Calvados). Une touche normande donc, et même nordique. Car avant d'être écrivain, Eric Eydoux est d'abord chercheur en études nordiques à l'Université de Caen. Plus qu'un travail, cette passion l'a poussé à passer dix ans en Norvège, comme conseiller culturel à l'ambassade notamment, mais aussi à lancer le festival des Boréales qui célèbre depuis plus d'un quart de siècle la culture nordique à Caen.
Mélange des genres
Aujourd'hui à la retraite, il joue aussi le rôle de traducteur. Un métier qui lui a offert une première plongée dans l'univers de la fiction. "J'avais écrit quelques livres, des ouvrages spécialisés un peu austères il faut bien dire, sur l'histoire de la littérature norvégienne par exemple, sourit Eric Eydoux. J'en ai aussi beaucoup traduits, en particulier des polars, et j'étais un peu frustré d'être seulement le passeur, j'avais envie de passer de l'autre côté."
Un pas qu'il a sauté avec Sus au châtelain, "une pochade policière où j'ai laissé une grande place au burlesque." Libéré des contraintes universitaires, il joue avec les mots et s'amuse à bousculer les codes. Mais il n'abandonne pas pour autant ses premières amours : la sortie du roman s'accompagne d'un autre ouvrage beaucoup plus sérieux sur Quisling, "le traite par excellence et personnage passionnant" qui a vendu son pays à Hitler. Un livre qui offre aussi un aperçu de l'histoire de la Norvège sous l'occupation, un sujet encore jamais traité en français jusqu'ici.
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