Une première enquête vise le caillassage du bus du Havre vendredi, qui avait entraîné le report du match, et les injures racistes qui ont été proférées notamment à l'égard des Havrais, a annoncé le procureur Eric Bouillard à l'AFP.
Elle est ouverte pour "dégradation par un moyen dangereux en réunion", et "jet de projectiles". L'ampleur des dommages causés au bus "reste à déterminer", a précisé le magistrat. Les enquêteurs devraient notamment pouvoir s'appuyer sur des images amateurs des faits, captées au téléphone portable.
Les joueurs havrais étaient restés confinés dans leur bus à proximité du stade d'Ajaccio avant la rencontre dimanche, bloqués par plusieurs dizaines de supporters de l'ACA scandant notamment "Français de merde", selon plusieurs vidéos visibles sur les réseaux sociaux. Le club a également évoqué des insultes racistes proférées dimanche pendant la rencontre en direction de ses joueurs.
Une deuxième enquête porte sur le coup dans le dos qu'a reçu le président du club normand Vincent Volpe dimanche alors qu'il assistait à la rencontre, émaillée de plusieurs incidents, dans le stade d'Ajaccio. Elle est ouverte pour "violences en réunion" avec une interruption totale de travail "n'excédant pas 8 jours".
Une troisième enquête porte sur le jet d'un fumigène pendant le match.
Le procureur a ouvert ces enquêtes de sa propre initiative, et n'avait pas reçu mardi après-midi de plaintes des dirigeants de l'un ou de l'autre club.
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