Mardi 22 mai 2018, près de 2000 fonctionnaires grévistes étaient rassemblés devant la préfecture du Calvados à Caen. C'est le troisième jour de grève en sept mois, après les mouvements du mardi 10 octobre 2017 et du jeudi 22 mars 2018. En cause, le projet de loi du gouvernement prévu pour septembre 2019, qui annonce des économies de fonctionnement sur le service public. Parmi les points les plus contestés, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d'ici 2022, la ré-instauration du jour de carence, le gel du point d'indice servant au calcul de leur rémunération, ainsi que le report d'un an du plan de revalorisation des carrières (PPCR).
Les fonctionnaires grévistes et les syndicats protestent contre le projet de loi du gouvernement. - Solenn Boulant
"Notre pouvoir d'achat et notre point d'indice sont mis à mal. Le gouvernement veut mettre en place une vraie précarisation en facilitant l'embauche de CDD et de contractuels" explique Jacques Ambroise, secrétaire départemental de la CGT. "En plus du manque d'effectif, on nous impose une précarisation des emplois. Les fonctionnaires veulent que l'on réponde à leurs revendications".
Parmi les fonctionnaires grévistes, Nicolas Richter, CPE dans un collège du département. "Il y a des choses à faire pour tous les fonctionnaires, notamment pour le personnel hospitalier qui est en manque d'effectif. Il n'y a qu'à voir au CHU de Caen où les conditions de travail sont vraiment difficiles. Le personnel est épuisé, stressé, c'est pour ça qu'on est là aujourd'hui".
Le rassemblement s'est suivi d'un cortège où les manifestants ont défilé dans les rues de Caen.
A LIRE AUSSI.
Cheminots et fonctionnaires convergent dans la rue contre les réformes du gouvernement
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.