Les mobilisations, organisées mardi 22 mai 2018 à l'appel d'une intersyndicale, ont rassemblé 2300 personnes à Rouen (Seine-Maritime), 1200 au Havre et 600 à Dieppe. "Il faut sauver le service public dans tous les domaines, moi je suis enseignante mais il n'y a pas que l'école de touchée, il y a aussi les hôpitaux et tous les services", affirme Marie Maragonat.
2300 personnes ont défilé dans les rues de Rouen, selon les chiffres de la police. - Amaury Tremblay
Aux côtés des enseignants, des lycéens, des cheminots, du personnel de santé ou encore des retraités. Dans le cortège Maryse Sarche regrette de ne pas être entendue par le gouvernement : "Il y a eu une augmentation de la CSG de 1,7 % qui ampute mon budget et on me considère comme une nantie alors que ce n'est pas le cas".
"On nous utilise"
La retraitée de la fonction publique d'ajouter qu'elle se sent "utilisée et considérée uniquement pour mon argent". Maryse Sarche défend aussi le fait qu'elle "participe à la vie sociale en étant bénévole dans une association".
À Rouen, la manifestation s'est déroulée dans le calme, entre le cours Clemenceau et la préfecture de Seine-Maritime. Les manifestants sont passés devant l'Hôtel de ville et certains ont tenté une incursion devant la gare SNCF, qui a été contenue par les forces de l'ordre. Le cortège s'est, là aussi, dispersé dans le calme.
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