Après avoir commencé l’année par deux défaites à domicile, dans les deux coupes nationales, les joueurs du Stade Malherbe n’avaient rien d’autre en tête avant de fouler à nouveau la pelouse de d’Ornano, que de combattre pour arracher un résultat positif. Bien en place et visiblement peu perturbés par les nombreuses absences dues à une légion de blessures (Frau, Niang, Proment, Montaroup, Deroin…), les hommes de Franck Dumas exerçaient une certaine pression sur leur adversaire en début de rencontre. A l’issue d’un bon mouvement collectif, Romain Hamouma lançait Frédéric Bulot, légèrement excentré dans la surface de réparation. L’ancien Monégasque reprenait d’emblée l’offrande. Mais son plat du pied trop enlevé n’attrapait pas le cadre (11’).
Lentement mais sûrement, Rennes prenait le contrôle des opérations. Sur son côté gauche, Abdoulrazak Boukari se jouait de Jerry Van Dam pour expédier une frappe sèche qu’Alexis Thébaux stoppait parfaitement (16’). Cette première alerte illustrait la domination bretonne qui se concrétisait quelques instants plus tard sur un exploit individuel de Jires Kembo Ekoko. Le milieu offensif rennais héritait du ballon aux abords de la surface de réparation, avant d’enchainer sur un excellent double contact qui lui permit d’effacer Nicolas Seube. Libéré de toute opposition, il enveloppa alors parfaitement sa frappe qui alla se loger dans le petit filet d’Alexis Thébaux, impuissant sur ce coup (0-1, 22’).
De nouveau face au mur comme il est désormais de coutume depuis deux mois, les Rouge et Bleu peinaient à réagir. Leurs imprécisions techniques, conjuguées au peu d’espaces laissés par les Bretons, ne leur permirent guère de faire trembler Benoît Costil qui dut attendre l’approche de la mi-temps pour effectuer sa première parade. Incapable de déséquilibrer le bloc défensif rennais suite à de bons enchaînements collectifs, les Rouge et Bleu s’en remettaient à des prises d’initiative individuelle. Plein axe, Livio Nabab faisait valoir sa vitesse pour se frayer un chemin et expédier une bonne frappe des 20 mètres. Mais Benoît Costil repoussait des genoux l’offensive (41’).
Au retour des vestiaires, les hommes de Franck Dumas se retrouvaient confronter aux mêmes difficultés. Chaque fois qu’ils récupéraient le ballon, ils connaissaient les plus grandes peines du monde à se retrouver en position dangereuse dans le camp adverse. Au milieu de terrain notamment, Yannick M’boné n’était pas exempt de tous reproches sur ses transmissions de balle.
Devant le manque de percussion offensive des Normands, les joueurs de Frédéric Antonetti géraient parfaitement leur avance. Sur leur première occasion en deuxième période, il faisait preuve de beaucoup de réalisme pour enfoncer un peu plus leurs adversaires. A la suite d’une frappe instantanée de Julien Féret superbement repoussait de la main droite par Alexis Thébaux, Victor Hugo Montano catapultait le cuir aux fond des filets (0-2, 64’).
Franck Dumas appelait alors Benjamin Nivet et Kandia Traoré, partis s’échauffer, pour remplacer Yannick M’boné et Frédéric Bulot. L’électrochoc souhaité permettait alors aux Caennais d’être plus incisifs, comme sur ce coup de botte de Fayçal Fajr sur coup franc, dévié de la tête par Benajmin Nivet, tout proche de la réduction du score sur ce coup, si Benoît Costil ne s’était pas parfaitement couché (81’). Le portier rennais sortait à nouveau le grand jeu dans la foulée, sur une bonne tête de Kandia Traoré (82’). La chance des Caennais de revenir dans ce match était passée. La mini-trêve provoquée par la Coupe de France le week-end prochain devrait faire du bien à une équipe bas-normande qui n’a plus gagné depuis début novembre.
La feuille de match:
CAEN-RENNES : 0-2 (0-1)
Samedi 14 janvier 2012 - 20e journée de Ligue 1
14 785 spectateurs
Buts : Kembo-Ekoko (22’), Montano (64’)
CAEN : Thébaux - Van Dam, Heurtaux, Wague, Sordon - Seube, Mbone (Nivet, 73’), Bulot (Traoré, 73’), Hamouma, Fajr - Nabab (Nangis, 63’)
RENNES : Costil - Theophile, Danzé, Kana Biyik, Apam - Boukari (Brahimi, 34’), Pajot (Doumbia, 57’), Feret, M’Vila, Kembo Ekoko (Tettey, 85’)- Montano
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