Le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) a jugé mercredi 16 mai 2018 un jeune majeur pour vol et tentative de vol ceci en décembre 2017 dans un foyer de Baron sur Odon au sud-ouest de l'agglomération caennaise.
Il ne parvient pas à passer la marche arrière
Avant de quitter les lieux avec 237 euros, le cambrioleur se restaure (lait, jus d'orange, fromage blanc) suite à quoi il tente de partir au volant du véhicule Peugeot de l'institut. Malheureusement (ou heureusement) pour lui, il ne parvient pas à passer la marche arrière. Il se dénonce tout seul, appelant le lendemain ce foyer où il a séjourné quelques années auparavant, pour prendre des nouvelles. Il est vrai que le voleur connaît forcément les lieux : pas d'effraction et l'argent rangé dans une petite boîte dans le bureau, ce qu'il fallait savoir.
Enfance difficile
A la barre, il dit qu'aujourd'hui il est hébergé par un ami de sa mère mais qu'à l'époque il vivait dans la rue "J'avais faim et la voiture c'était pour retrouver une fille" L'enfance du jeune prévenu a été difficile, séjours en foyers et en psychiatrie, même si à ce jour, l'expertise déclare qu'il n'est atteint d'aucune pathologie.
"C'est bien désagréable, déclare le procureur, pour des gens qui vous ont aidé, de se voir volés. Même si cette rébellion s'inscrit dans un parcours qui n'est pas rare "
Au départ le prévenu refuse la peine de travaux d'intérêt général qui lui est proposée préférant, dit-il, la prison. Son avocat dans sa plaidoirie le fait revenir sur cette décision. Il écope de 70 heures de travaux d'intérêt général à effectuer dans les 18 mois.
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Ce malfaiteur et néanmoins vulnérable (majeur protégé), n'était pas seul à agir : Il aurait 'donné' une proie qu'il connaissait à un caïd dans le groupe duquel il voulait s'intégrer : Mais lui seul a été identifié du fait de sa naïveté...