Ils étaient 240 à envoyer leur scénario à la Maison des scénaristes, un organisme présent à Cannes (Alpes-Maritimes) et qui œuvre pour mettre en contact des jeunes scénaristes de talent avec des producteurs reconnus. Seuls 20 ont été retenus, et Karim Morel en fait parti.
Déjà primé à plusieurs reprises, notamment pour son prochain court-métrage "Je nourris, je meurs", au Festival du court-métrage de Nice, celui qui a fait ses études secondaires et qui vit actuellement à Caen (Calvados) compte déjà quatre courts-métrages à son actif, dont trois autoproduits.
Se frayant un chemin vers les salles obscures, "Les Lunes", son dernier court métrage, a déjà été diffusé au Café des Images à Caen, tandis que "Champs de Bataille" son avant dernier court métrage, sera diffusé courant septembre prochain dans le cinéma d'art et d'essai.
"Je suis fils d'agriculteurs, et dans l'ensemble presque tous mes projets baignent dans cet univers, dans cette lumière naturelle", commence-t-il, "c'est aussi le thème de ce premier long-métrage sur lequel je travaille, un polar à la campagne à partir de faits véridiques".
Le plus important : créer un lien de confiance avec les producteurs
"Plus qu'une ligne sur le CV, Cannes c'est une occasion unique de "pitcher" mon film (NDLR : raconter l'intrigue et les premières minutes du film) auprès de producteurs et voir leur retour", explique-t-il, revenant sur les difficultés du métier, "le plus important, c'est réussir à trouver un producteur avec qui je puisse avoir un lien de confiance réciproque. Et lorsqu'on débute, rares sont les producteurs qui vont investir dans un auteur peu connu".
L'expérience cannoise pourrait bien changer la donne, et aidera en tout cas le jeune réalisateur pour son saut dans le "grand bain", celui des longs-métrages.
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