"On a une deuxième finale à aller chercher" contre Amiens, lance Valère Germain, encore dégoûté de son occasion "complètement loupée" en début de match contre l'Atlético Madrid, mercredi, avant que son équipe ne s'effondre (3-0).
Ce sera samedi pour la 38e et dernière journée de Ligue 1, dans un Vélodrome qui devrait être rempli pour honorer une équipe qui a beaucoup fait vibrer cette année. Ce n'est pas exactement une finale, mais l'OM est obligé de la gagner et d'attendre des faux-pas de Monaco, trois longueurs devant lui, et Lyon, un point devant. L'ASM va à Troyes, l'OL reçoit Nice.
"On va vite évacuer la frustration et faire le vide dans nos têtes, vite se replonger dedans, promet Germain. Si on veut rejouer de belles équipes européennes, ça passera par une victoire samedi."
La 4e place sonnerait comme un échec
Il faudra faire sans Dimitri Payet, sorti blessé et en pleurs de la finale au bout d'une demi-heure, ni Adil Rami et Steve Mandanda, suspendus.
Avant d'en connaître le verdict, samedi soir vers 23h00, la saison reste tout de même grisante, tous les dirigeants, techniciens et joueurs l'ont rappelé mercredi dans les couloirs du stade de Lyon.
L'OM est dans les temps du "Champions project" du propriétaire américain, Frank McCourt. Ce beau parcours européen est un bonus, et en Championnat l'objectif initial était de faire mieux que l'an dernier, 5e.
La 4e place étant assurée, le contrat est rempli, mais elle sonnerait quand même comme un échec car Marseille a eu cette 3e place au bout de son fusil avant de relancer Lyon en perdant l'"Olimpico" chez lui à la dernière seconde (3-2).
Contre l'Atlético, "on a vu ce que c'était le haut niveau", soupire Maxime Lopez, en pleurs au coup de sifflet final. "C'est une grande équipe avec des grands joueurs, nous on est une équipe très jeune", poursuit-il, promettant lui aussi de "mettre toute la frustration de (mercredi) soir sur le match d'Amiens."
"Une équipe qui ira très loin"
Pour bien préparer ce tout dernier match, autant surligner en fluo tous les progrès réalisés par cette équipe et se mettre dans des bonnes conditions mentales. La lourde défaite en finale "n'enlève rien à l'épopée de Marseille", insiste le coach Rudi Garcia.
Des joueurs comme Bouna Sarr ou Frank Anguissa, même s'il est fautif sur le premier but de l'Atlético, se sont révélés, Florian Thauvin a explosé, même s'il lui reste encore à briser le plafond de verre des très grands matches.
Le collectif est soudé et l'OM a gagné bien des points dans le dernier quart d'heure, il faudra s'en souvenir samedi.
"On commence à avoir une équipe, avance Adil Rami, ça ne fait pas longtemps que l'actionnaire est arrivé (octobre 2016, ndlr), Marseille revient de loin, les débuts sont plutôt pas mal, il faut rester positif. Dans 4, 5 ans ce sera une équipe qui ira loin en Ligue des champions. Moi, je ne serai certainement plus là."
Frank McCourt aussi préfère finir sur une note optimiste avant le dernier acte. "Ce n'est que le début, annonce-t-il. Nous avons de grandes ambitions. Notre but est de construire sur le long terme et de faire de l'OM une équipe capable de remporter des titres chaque année en France et en Europe". Il faut commencer par aller en Ligue des champions...
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