Ce sont deux membres du collectif Demain Rouen, notre Métropole qui répondent aux questions des journalistes mercredi 16 mai 2018 à Rouen (Seine-Maritime), pour "montrer que personne n'est mis en avant". Cela faisait plusieurs semaines que le collectif intriguait avec des messages postés sur les réseaux sociaux, sans qu'aucun nom ne soit donné.
Finalement, il a été publié une liste de 30 membres signataires sur leur site internet. Parmi eux, des élus, des membres de partis politiques et des citoyens de la "société civile". Depuis la mise en ligne de la liste, une vingtaine de personnes se sont inscrites en plus.
"Il est plus que temps que les habitants prennent la main sur la métropole."
"Il s'agit d'un collectif citoyen transpartisan né de l'idée de travailler sur une réflexion sur notre métropole, explique Clément Bouvet, co-animateur de la République en marche à Rouen et membre du collectif. La métropole est une entité récente, qui a aujourd'hui beaucoup de compétences, un rôle important dans le paysage local et il nous semblait important de travailler à un projet pour cette métropole puisqu'aujourd'hui, il faut qu'on dépasse le simple cadre de nos communes, qui restent évidemment très importantes, et voir au-delà."
10 réunions publiques
Le collectif a d'ores et déjà prévu d'organiser dix réunions thématiques et publiques, jusqu'en mai 2019.
L'idée est "d'animer une réflexion sur les territoires avec l'ensemble des habitants de la métropole, explique Richard Lecoeur, président de la fédération 76 du MoDem. Il est plus que temps que les habitants prennent la main sur la métropole."
Les municipales en ligne de mire ?
Est-ce un collectif visant les élections municipales de 2020 ? Pour l'instant, on affirme que non : "On verra. Est-ce que la question se posera ? Peut-être un jour mais vraiment aujourd'hui notre préoccupation, avant d'attaquer les municipales à Rouen, Grand-Quevilly, Petit-Quevilly, Elbeuf ou autre, c'est d'avoir un projet global pour l'ensemble de ces communes dont de toute façon, maintenant, le destin est lié, rappelle Richard Lecoeur. On n'imagine pas, quel que soit le parti qui gagne la municipalité que par exemple Oissel ait une conception de la mobilité des bus totalement différente de celle de Saint-Etienne-du-Rouvray. Ça n'a pas de sens. Donc c'est là qu'il s'agit de monter d'un cran et de réfléchir métropole.
Les deux hommes l'assurent : "Ce n'est pas un tremplin pour un candidat". En tout cas pas pour l'instant.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.