Parents, frères et soeurs, amis de la victime et élus parmi lesquels le député LREM du Bas-Rhin Thierry Michels ont emmené le cortège. En tête :un grand portrait de Naomi et cette banderole où figuraient aussi ces mots, "Hommage et pensées pour tous les oubliés et toutes les Naomi de l'ombre".
"Plus jamais ça", a lancé la mère de la jeune fille, prenant la parole, la voix chargée d'émotion, avant que le cortège ne s'ébranle, devant une assistance dans laquelle beaucoup portaient des t-shirts blancs à l'effigie de "Naomi 1995-2017".
"Par vous, elle continue de parler", a lancé cette aide-soignante qui s'est refusée à "cribler" de reproches "l'appareil médical" dans son ensemble mais a pointé des "gens qui n'ont rien à faire dedans".
A la tribune, les orateurs se sont succédé pour réclamer "que justice soit faite", telle Helène Veit, 24 ans, une amie d'enfance qui s'est souvenue d'une jeune femme "très agréable" et "au grand coeur" dont elle ne voudrait pas que l'histoire sombre dans l'oubli.
Un instant, le cortège silencieux a marqué le pas quand un frère de Naomi a scandé, le point levé : "Justice pour Naomi Musenga" repris en choeur durant la marche par la foule.
A Paris, une petite cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant l'Opéra Garnier.
Après des prises de parole sur les marches de l'opéra, une délégation de 22 personnes est allée déposer 22 roses blanches devant le ministère de la Justice ainsi qu'une lettre à l'attention de la ministre Nicole Belloubet.
"22 roses car Naomi avait 22 ans et blanches pour la pureté. Devant l'Opéra Garnier, car Naomi aimait le gospel et la musique", a rappelé Thierry Paul Valette, représentant du Centre d'observation des inégalités (Codi), organisateur de cette marche.
Sur le court trajet jusqu'au ministère, la délégation a scandé : "Justice pour Naomi" et "le Samu ne doit pas tuer".
Une troisième marche blanche a été organisée à Valence par le Codi, réunissant une vingtaine de personnes, selon la police.
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