"À situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle" : ainsi débute le communiqué en date du lundi 14 mai signé d'Alain Lambert, qui annonce sa candidature à l'élection sénatoriale partielle du 1er juillet 2018.
Élection annulée
Après l'élection sénatoriale de septembre 2017, le Conseil constitutionnel a annulé dans l'Orne l'élection du Républicain Sébastien Leroux, poulain d'Alain Lambert, qui ne remplissait pas les conditions pour se présenter. Une annulation suite à un recours déposé par le candidat LREM, Jean-Marie Vercruysse.
Lettre aux grands électeurs
Depuis, ce dernier a écrit à tous les grands électeurs ornais, pour "se féliciter d'avoir démasqué un système que chacun soupçonnait et qui a éclaté au grand jour. D'ailleurs, ce n'est pas le sénateur dont l'élection a été annulée qui s'est dressé pour vilipender la plus haute juridiction de la République mais son mentor, écrivait alors Jean-Marie Vercruysse. Autrement dit et sans le citer : Alain Lambert.
La goutte qui fait déborder le vase
Dans son communiqué de candidature, Alain Lambert, 72 ans dans quelques semaines, évoque "l'action regrettable de M. Vercruysse". Alain Lambert cite "l'avenir des collectivités territoriales qui va se jouer dès les prochains mois", expliquant que "une voix forte expérimentée, crédible à Paris, doit pouvoir faire entendre la parole de l'Orne". Il s'agit évidemment de la sienne.
Un habitué du Palais du Luxembourg
Alain Lambert a déjà été sénateur. De 1992 à 2002. Il a même, à cette époque, été président de la commission des finances du Sénat. Nommé Ministre délégué au budget en 2002, il est revenu au Sénat en 2004. Jusqu'en 2010, étant même candidat à la présidence du Sénat en 2008, avant de finalement se rallier à Gérard Larcher.
Guéri de la maladie, mais pas de la politique
Alain Lambert explique qu'il est "guéri de sa maladie qui l'a contraint à transmettre la présidence du Conseil départemental de l'Orne" (il en est le premier vice-président) et qu'il est "totalement reposé, en pleine forme, et en capacité d'être au meilleur niveau pour défendre l'Orne à Paris", concluant : "je ne présente contre personne mais pour l'Orne".
• Lire aussi. Conseil départemental de l'Orne : Alain Lambert démissionne vendredi
Les autres candidats
Les autres candidats et notamment le Républicain déjà déclaré, Vincent Segouin, conseiller départemental de l'Orne, apprécieront. Ce dernier, 46 ans, est jusqu'à ce jour soutenu par tout l'appareil des Républicains de l'Orne.
Les candidats (par ordre chronologique d'annonce de leur candidature) : Bertrand Maréchaux (SE), Vincent Segouin (LR), Jean-Marie Vercruysse (LREM), Alain Lambert (UDI).
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