Après trois premières courses frustrantes et son succès surprise en Azerbaïdjan, qui lui avait permis de prendre la tête du Championnat du monde à Sebastian Vettel pour quatre points, Hamilton voit son avance portée à 17 unités.
"Aujourd'hui, j'ai senti la synergie (avec la voiture, ndlr) qui manquait depuis le début de l'année, a-t-il réagi. A l'avenir, c'est nous qui allons mettre la pression" aux rivales Ferrari et Red Bull.
"J'espère que cette victoire fait partie d'un tournant dans la saison, souhaite le champion en titre, qui a retrouvé la pole après trois qualifications décevantes. Course après course, je crois que nous comprenons de mieux en mieux comment faire fonctionner les pneumatiques et la voiture, mais tout peut changer en un Grand Prix..."
Son rival allemand peut en témoigner. Il n'a pu faire mieux que quatrième, la faute à un mauvais choix stratégique de Ferrari. Son second arrêt aux stands au 42e tour, sous régime de voiture de sécurité virtuelle, lui a coûté le podium.
"Rester en piste n'était pas une option. Nous ne pouvions pas finir sur les mêmes pneus", a expliqué Vettel, qui ne cache pas sa hâte de retrouver des pneumatiques normaux, plutôt que la version légèrement modifiée mise à disposition des écuries par Pirelli ce week-end, pour leur permettre de mieux en contrôler la température.
Le second pilote Mercedes, le Finlandais Valtteri Bottas, et le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) accompagnent sur le podium un Hamilton en quête, comme Vettel, d'un cinquième titre mondial, pour égaler l'Argentin Juan Manuel Fangio.
Nouvelle erreur de Grosjean
Après quatre courses marquées par des incidents en piste, le Batave a su rester du bon côté de la limite, bien qu'il ait endommagé son aileron avant dans un contact avec une Williams.
L'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull), le Danois Kevin Magnussen (Haas), les Espagnols Carlos Sainz Jr (Renault) et Fernando Alonso (McLaren), le Mexicain Sergio Pérez (Force India) et le Monégasque Charles Leclerc (Sauber) complètent le top 10.
Le Finlandais Kimi Räikkönen (Ferrari), dont le moteur avait déjà dû être changé entre vendredi et samedi suite à une panne, a pour sa part abandonné dans le 25e tour, stoppé par une perte subite de puissance, alors qu'il pouvait espérer un podium.
Triple peine pour la Scuderia, elle perd la tête du classement des constructeurs, 27 points derrière Mercedes.
La course a marquée par un tête-à-queue dans le troisième virage du Français Romain Grosjean, qui est venu heurter l'Allemand Nico Hülkenberg (Renault) et l'autre tricolore Pierre Gasly (Toro Rosso). Aucun des trois n'a pu poursuivre. Le pilote Haas écope d'une pénalité de trois places sur la grille de départ du GP de Monaco le 27 mai.
"Il n'était pas à son avantage dans ce scénario, a commenté Hülkenberg. Il aime les tête-à-queue, mais au premier tour, au milieu de tout le monde, ça n'est pas le bon moment. Il faut qu'il regarde les choses en face et travaille sur lui même."
Grosjean s'était en effet déjà fait remarquer lors du précédent GP par une sortie de piste en solitaire alors qu'il tentait de chauffer ses pneus derrière la voiture de sécurité, ainsi que par plusieurs excursions dans les graviers pendant les essais libres ce week-end.
Le troisième Français, Esteban Ocon (Force India), n'a pas connu sort meilleur. Il a dû s'arrêter au 39e tour, victime d'un problème de moteur. Ses espoirs de bien figurer étaient déjà compromis par un arrêt au stand prolongé, son équipe ayant rencontré des difficultés à changer l'une de ses roues.
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