Les dirigeants des sept pays les plus industrialisés (Etats-Unis, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Japon et Canada) se réunissent les 8 et 9 juin dans la région du Charlevoix, au Québec.
Outre les grands sujets internationaux --nucléaire iranien, conflit en Syrie, Corée du Nord, tensions commerciales--, le Premier ministre canadien a souhaité mobiliser ses partenaires autour de l'égalité des genres, en créant le Conseil consultatif sur l'égalité des sexes du G7.
"La parité, la défense des droits de la femme, l'inclusion des minorités LGBT et autres dans une société n'est pas juste un argument moral, c'est un argument profondément économique", a dit le Premier ministre canadien à l'AFP.
Rappelant que "le G7 est d'abord et avant tout un regroupement économique", M. Trudeau veut "convaincre et démontrer" qu'il y a là "un grand levier".
Le dirigeant libéral veut encourager ses alliés à s'attaquer à cette question dans les pays en voie de développement où "beaucoup d'investissements" sont requis et, en particulier, "dans les endroits de crise, dans les camps de réfugiés, (où) l'éducation pour les filles est quasiment absente".
"Si, en tant que pays du G7, on peut investir pour l'éducation des femmes et des filles en situation de crise, on va diminuer l'impact de la crise, (...) et on s'assure de ne pas perdre une génération" et de préserver la capacité de "ces femmes et ces filles de contribuer à un monde meilleur", a plaidé Justin Trudeau.
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