Sur le court central Manolo-Santana, il a fallu un peu moins de 1h20 à la N.1 française pour écarter (6-2, 6-3) l'Espagnole Carla Suarez, 25e mondiale, une joueuse coriace sur l'ocre.
Régulière au service, avec 70% de premières balles, Garcia a dicté le jeu, réussissant 28 coups gagnants contre 10 pour son adversaire. "D'abord, il fallait que je sois solide sur ma mise en jeu et capable de lui mettre la pression sur les retours. J'ai bien utilisé mon coup droit pour la faire reculer. Dans les moments importants, j'ai bien joué mis à part dans le deuxième set où je dois finir un peu mieux que ça", a apprécié la Lyonnaise de 24 ans (7e mondiale), qui ne pourra déplorer que ce bref passage à vide.
"Ce jeu (break pour revenir à 4-3), elle le gagne plus sur mes erreurs que sur le fait d'avoir très bien joué (...) J'avais fait quelques erreurs tactiques mais je suis revenue sur mes bases et j'ai continué", a expliqué la dernière rescapée française, en passe de retrouver son meilleur niveau, celui de la fin de saison 2017.
Après deux tournois remportés coup sur coup lors de la tournée asiatique, à Wuhan et surtout à Pékin - l'équivalent d'un Masters 1000 chez les messieurs, comme à Madrid - elle avait validé pour la première fois son billet pour le Masters. Et à Singapour, elle avait fini par céder, émoussée, en demi-finales face à Venus Williams.
Gare à Bertens
En 2018, les résultats n'ont pas suivi la même trajectoire. Huitième-de-finaliste à l'Open d'Australie, Garcia n'avait ensuite pas dépassé les quarts de finale dans les tournois jusqu'à fin avril et son retour en Europe. "A Stuttgart, même si les conditions étaient différentes, cela m'a donné confiance", a expliqué Garcia qui, en Allemagne, avait épinglé à son tableau de chasse l'ex-N.1 mondiale Maria Sharapova, aujourd'hui 52e, et l'actuelle N.4 mondiale, l'Ukrainienne Elina Svitolina pour accéder au dernier carré.
Sur les hauteurs de Madrid, elles s'est notamment offert trois anciennes membres du top 10: la Slovaque Dominika Cibulkova (aujourd'hui 34e), l'Allemande Julia Görges (12e) et donc Suarez (25e). De bon augure à deux semaines et demie de Roland-Garros.
Prochaine adversaire: la Néerlandaise Kiki Bertens (20e), qui a confirmé ses qualités sur terre battue en renversant Sharapova Sharapova (4-6, 6-2, 6-3).
Nadal fait mieux que McEnroe
Dans la soirée, Nadal s'est qualifié pour les quarts de finale en signant une 21e victoire d'affilée sur terre battue sans concéder de set, aux dépens de l'Argentin Diego Schwartzman (6-3, 6-4).
Avec désormais 50 sets empilés entre 2017 et 2018, le N.1 mondial a battu le record du nombre de manches gagnées consécutivement sur une même surface. C'est l'Américain John McEnroe qui en était jusque-là le détenteur avec 49 sets inscrits d'affilée sur surface rapide en 1984.
Les statistiques de Nadal sur l'ocre sont impressionnantes: 38 victoires pour une seule défaite sur deux saisons. La dernière fois que le "Taureau de Manacor" a mordu la poussière, c'était il y a près d'un an à Rome, en quarts de finale, face à Dominic Thiem (7e) qu'il retrouvera pour une place dans le dernier carré madrilène.
C'est certain, il n'y aura pas d'affiche Nadal - Juan Del Potro en demi-finales. L'Argentin (6e mondial) a chuté dès son deuxième match (3-6, 6-4, 7-6 (8/6)) face au Serbe Dusan Lajovic (95e), rattrapé par son manque de repères sur terre battue.
La N.1 mondiale Simona Halep, double tenante du titre, a elle cédé sous la puissance de la Tchèque Karolina Pliskova (6-4, 6-3) en quarts.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.