La police intervient le 16 août 2016 dans une rue de Rouen pour surprendre le prévenu, observé par un témoin qui a appelé les policiers. Il décrit l'homme ayant une attitude suspecte autour de plusieurs véhicules. Interpellé par les policiers, il cherche à s'enfuir mais est bientôt rattrapé.
On trouve sur lui divers objets qu'il a déjà dégradés en voulant les dérober. Tous proviennent d'une voiture fouillée par ses soins et détériorée en forçant les serrures des portières. Placé en garde à vue il reconnaît les faits mais, les policiers suspectant un état d'ivresse avancé, l'astreignent au test de l'éthylomètre, qu'il refuse. C'est une défense classique qui lui permet de dire lors de l'audience : "je ne me souviens de rien, j'avais bu", espérant ainsi alléger sa responsabilité dans les faits.
Un passe-temps
Quand il est entendu par les policiers, il décrit un désœuvrement qui l'amène à visiter les voitures en stationnement comme un "passe-temps". Dans le cas des faits jugés, lundi 7 mai 2018, il déclare qu'il "n'y avait rien d'intéressant à voler". À son casier judiciaire figure une condamnation pour faits de vol. Pour le ministère public, "il ne peut nier l'évidence dans les faits", et pour sa défense, "on ne peut établir une réelle volonté de nuire". Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le tribunal le condamne à deux mois d'emprisonnement assortis d'un sursis simple.
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