Pour mercredi, 16e journée de grève, la SNCF fait part d'un taux total de grévistes en matinée de 14,46%, le plus faible depuis le début le 3 avril du mouvement de grève par épisode de deux jours sur cinq.
Vendredi 4 mai, dernier jour de grève ouvré, le nombre total de grévistes s'était établi à 17,12%, qui était déjà le plus bas enregistré jusqu'à présent.
Parmi le personnel nécessaire à la circulation des trains, la mobilisation affiche aussi une baisse sensible, même si elle reste soutenue. Plus d'un conducteur sur deux (53%) est ainsi en grève mercredi (contre 63% vendredi), plus de quatre contrôleurs sur 10 (45,5%, contre 58,9% vendredi) et plus de deux aiguilleurs sur dix (20,9% contre 24,5%).
Après les rencontres bilatérales avec le Premier ministre Edouard Philippe lundi à Matignon, l'intersyndicale CGT-Cheminots, Unsa ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots se réunit en fin de journée mercredi pour décider des suites à donner au mouvement.
Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a estimé mercredi sur franceinfo que le conflit entrait "dans une quinzaine de jours, 15-20 jours, décisifs", période pendant laquelle son syndicat "va continuer de discuter et de se mobiliser.
Laurent Brun, de la CGT-Cheminots, a indiqué de son côté que la CGT allait "questionner les cheminots" sur la réforme, tout en estimant que "pour l'instant, il n'y a pas de fin du conflit".
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