Invaincu depuis trois tours de Coupe de France, héros du quart de finale face à Lens (L2) en stoppant deux tirs au but adverses, Pichot a justifié sa réputation comme un des meilleurs gardiens du National (troisième division).
Bien protégé par sa défense organisée dans un 4-5-1 dense qui a su défendre proprement, debout, en réduisant les espaces, ce qui est tout sauf simple sur un terrain bien plus vaste que leur aire de jeu habituelle de Massabielle, Pichot a été là quand il le fallait.
Certes, il a eu la petite dose de chance que doit avoir tout gardien pour réaliser une grande prestation, lorsqu'il a vu les poteaux repousser les assauts parisiens à trois reprises en début de match.
Giovani Lo Celso, par deux fois (4, 20) aura touché l'extérieur de son montant droit, alors que Mbappé a vu une déviation heurter l'intérieur du même poteau pour ressortir (8)...
Il a aussi pu compter sur la maladresse adverse, comme sur cette tête trop enlevée de Di Maria au deuxième poteau (19e), quelques minutes après être bien sorti dans les pieds de l'Argentin.
Il a fini par céder en première période sur une frappe enveloppée et diaboliquement précise de Lo Celso (1-0, 26), la première tentative cadrée du match, mais il a su rester concentré et s'imposer, à l'image de sa sortie aérienne (41).
Parade improbable
En seconde période, il a été sauvé par l'arbitrage vidéo, lorsque le directeur de jeu Mikaël Lesage a annulé un but de Mbappé sur un corner pour une main de Marquinhos, peut-être accroché par un adversaire, juste avant (50).
Mais il a failli écœurer l'attaque parisienne à lui tout seul par une série de réflexes épatants: devant Cavani (49) après un une-deux en talonnades avec Mbappé, en sauvant encore devant l'Uruguayen qui a repris un centre fuyant à bout-portant (54), ou par une parade improbable du pied sur sa ligne devant Mbappé (70).
Cruelle ironie du destin, sur un énième assaut parisien, dribblé par Cavani, Pichot a raté le ballon et accroché le pied de l'avant-centre, provoquant un pénalty.
Grand spécialiste de l'exercice, il est parti du bon côté, a même touché le ballon, mais la puissance et la précision du boulet de canon tiré par l'Uruguayen l'a fait plier une deuxième fois (2-0, 73).
Une conclusion qui ne doit ternir ni sa prestation personnelle, ni celle, collective des Herbiers, qui ont bien plus contrarié le Paris SG que nombre de clubs professionnels cette année.
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