A quelques heures de l'annonce de la décision du président américain sur l'accord nucléaire iranien, qu'il n'a eu de cesse de critiquer, l'Élysée n'a donné aucune autre précision dans son communiqué sur la teneur de cet entretien.
Quinze mois après son arrivée au pouvoir, M. Trump, qui doit s'exprimer à 18H00 GMT depuis la Maison Blanche, semble prêt à se mettre à dos une grande partie de la communauté internationale en remettant en cause ce texte, conclu en 2015 après 21 mois de négociations acharnées.
Sauf coup de théâtre spectaculaire, le président américain, qui n'a eu de cesse de dénoncer l'"horrible" accord conclu par Barack Obama, devrait rétablir, au moins partiellement, les sanctions levées en contrepartie de l'engagement pris par l'Iran de ne pas se doter de l'arme nucléaire.
"Il me paraît assez évident" qu'il va rétablir les sanctions, a résumé lundi soir à Washington un diplomate européen, pessimiste sur le devenir de l'accord signé par Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni, Allemagne).
Emmanuel Macron, qui affiche son entente avec son homologue américain, lui a proposé lors de son déplacement aux Etats-Unis le 24 avril de négocier un "nouvel accord" avec l'Iran pour répondre aux inquiétudes américaines.
A l'issue de sa visite à Washington, le président français n'avait pas caché son pessimisme : selon lui, Donald Trump risque de claquer la porte "pour des raisons de politique intérieure".
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