"C'est un personnage à la fois complexe et attachant", le décor est ainsi planté par Jocelyne Malher, la légataire universelle de l'artiste Yvonnne Guégan. Jusqu'à sa mort, en 2005, elle vivait dans une modeste maison de ville, de la rue Géo-Lefèvre, à mi-chemin entre le Zénith et le Stade Michel D'Ornano, à Caen (Calvados). C'est dans le salon de cette maison que nous avons évoqué la femme et le peintre Yvonne Guégan, avec celle qui perpétue aujourd'hui sa mémoire
À Caen, à l'âge de 5 ans
Orpheline à la naissance, d'un père mort au front en 1914, Yvonne arrive à Caen en 1920 dans le sillage d'une mère qui se remarie avec un pharmacien répondant au nom de Paul Guégan. Un nom qu'elle ne portera qu'à partir de 1933, année de son adoption officielle par Paul. Deux ans après, elle intègre l'École Nationale des Beaux-arts de Paris. De retour à Caen au début de la seconde guerre Mondiale, c'est à la fin de celle-ci, qu'Yvonne Guégan signera l'une de ses œuvres majeure en peignant Caen au lendemain du débarquement.
Une fervente caennaise et Normande
L'après-guerre est une succession de voyage inspirant toute l'œuvre de l'artiste. Puis dans les années 1950, elle pose de nouveau pied à terre à Caen, sa ville. Elle y défendra et y développera l'art et les artistes locaux, tout en continuant son œuvre, peignant notamment dans un hôpital psychiatrique. Yvonne Guégan meurt à Caen en 2005.
Avec Jocelyne Malher, nous avons essayé de cerner un peu mieux, le personnage Yvonne Guégan…
Yvonne Guégan
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