La police est appelée par la victime le 24 janvier 2018 au domicile où elle réside avec le prévenu, son conjoint, à Maromme, pour constater un différend conjugal ayant tourné à l'agression. Rentrée de voyage la veille, la victime constate que son mari a consommé beaucoup d'alcool pendant son absence. Une dispute éclate à ce sujet entre les deux époux, alimentée par le caractère jaloux et possessif de son mari. Celui-ci s'énerve contre sa femme, tente de l'étrangler et la plaque au mur. Puis il brise plusieurs objets dans le domicile. À son tour, elle le gifle. Vexé, il réplique par des coups de poing. Leur fils intervient en vain pour le calmer, il est lui aussi giflé. Le prévenu est placé en garde à vue.
Il récidive
Une scène similaire s'est déjà déroulée en 2012, dit la victime, et déclare à la barre: "je ne le reconnais plus". Un certificat médical attestera de coups et contusions justifiant une incapacité temporaire de travail de deux jours. En garde à vue, le prévenu conteste d'abord les faits puis les reconnaît lors d'une confrontation avec son épouse. "J'avais bu et ne me suis pas contrôlé", dit-il à la barre. Pour le ministère public, "le prévenu a une mémoire sélective", et la défense affirme que "le mis en cause n'est pas coutumier des faits". Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le tribunal le condamne à huit mois d'emprisonnement entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de dix huit mois.
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