Sans préciser encore qui pourrait prendre la tête de ce gouvernement, il a appelé les partis à faire preuve de "responsabilité" en soutenant cette solution, faute de quoi il convoquerait de nouvelles élections "à l'automne ou en juillet".
S'exprimant devant les médias à l'issue d'une ultime journée de consultations plus de deux mois après les élections du 4 mars, le président a expliqué que ce gouvernement serait chargé de redonner une voix à l'Italie sur la scène internationale et de faire adopter le budget 2019, avant de nouvelles élections en début d'année prochaine.
Le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite), qui sont désormais majoritaires, ont répété lundi leur opposition à un gouvernement technique et leur volonté de retourner plutôt aux urnes dès juillet.
Mais pour M. Mattarella, revoter dès juillet sans réforme électorale risquerait de ne rien changer à l'équilibre des forces, tandis qu'un vote en octobre menacerait l'adoption du budget et donc la stabilité financière du pays.
En cas de rejet de ce gouvernement neutre, "cette législature serait la première de l'histoire de la République italienne à s'arrêter avant même d'avoir démarré", a-t-il fait valoir.
Et le président a précisé que si une majorité politique devait se dessiner dans les prochains mois, le gouvernement "neutre" démissionnerait aussitôt.
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