Mariés depuis sept ans, un contexte familial difficile incite depuis quelque temps la victime à vouloir se séparer de son mari. La tension est à son paroxysme lorsque le prévenu, jaloux des collègues de travail de son épouse, l'empêche de quitter leur domicile à Autigny, près de Dieppe (Seine-Maritime) en fermant les portes à clé. La question de la garde de leur enfant commun aboutit à une énième dispute le 26 juin 2017, au cours de laquelle il lui assène des coups de pieds aux jambes et s'acharne à la menacer. Un certificat médical confirmera les coups reçus et les lésions observées sur le corps de la victime, lui octroyant une incapacité temporaire de travail de cinq jours. Entendu par les gendarmes, le prévenu conteste les coups portés mais confesse une certaine propension à consommer trop d'alcool.
Des disputes récurrentes
Auditionnée à son tour, la victime assure que les disputes se répètent au moins tous les mois. Lors de l'audience, le prévenu "reconnaît quelques gestes mais pas de violence réelle". Il affirme que, dans le cadre de son activité professionnelle, son épouse l'a déjà trompé et que, d'un naturel jaloux, il ne peut le supporter. Son casier judiciaire ne fait mention d'aucune condamnation. La partie civile insiste sur "le comportement du prévenu, qui est éloquent". Le ministère public constate que "les faits de violences sont récurrents". La défense du prévenu rappelle que "les témoignages à charge sont excessifs". Reconnu coupable des faits reprochés, il écope de six mois d'emprisonnement avec sursis simple.
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