Débuté à 07H00 GMT, ce scrutin, qui se tient dans la morosité en raison de problèmes économiques et politiques, doit faire émerger une nouvelle génération d'élus. Ces derniers seront à la tête de collectivités locales dotées pour la première fois d'une libre administration et d'un début d'autonomie.
Dans un bureau du cente-ville, une quinzaine d'électeurs se sont présentés à l'ouverture, avec un enthousiasme moindre qu'en 2011 et une foule moins nombreuses qu'en 2014 lors des élections législatives et présidentielle.
"C'est un droit mais aussi un devoir", a pour sa part affirmé Ridha Kouki, 58 ans. "Même si on n'a pas beaucoup d'espoir, et si les projets sont vides, je viens quand même faire mon devoir", a-t-il ajouté.
Les observateurs s'attendent à une abstention importante pour ces élections pourtant cruciales, sept années et demi après la chute de la dictature de Zine el Abidine Ben Ali.
Les 11.185 bureaux de vote du pays accueillent jusqu'à 18h00 locales (17h00 GMT) les 5,3 millions d'électeurs, lors d'un scrutin proportionnel à un tour.
Ces conseillers devront, à leur tour, élire les maires. Ils ont jusqu'à mi-juin pour le faire.
Depuis la révolution, les municipalités tunisiennes étaient entre les mains de simples "délégations spéciales", en charge des affaires courantes.
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