L'arasement des barrages de Vézins en 2019, puis du barrage de la Roche-qui-Boit, à Isigny-le-Buat (Manche), avant la renaturation écologique du site et de son fleuve la Sélune, seront suivi par des scientifiques.
Quinze dans de recherche
L'Inra, l'Institut National de la Recherche Agronomique, l'Agence Française pour la Biodiversité, l'Agence de l'Eau Seine-Normandie, la Fédération Nationale de la Pêche et de la Protection du Milieu Aquatique viennent de signer avec l'État une convention de recherche qui va courir jusqu'en 2027.
Une approche scientifique pluridisciplinaire, pour examiner le retour de la biodiversité sur ce site. Ce programme est unique en Europe, comme le rappelle Thierry Caquet, directeur scientifique environnement à l'Inra :
Thierry Caquet
Un million d'euros par an
Des scientifiques sont déjà sur le terrain, les études ont débuté dès 2012. Jean-Marc Roussell est directeur de recherche à l' Inra :
Jean Marc Rousssell
Ce programme de recherche sur la restauration écologique du fleuve, qui se jette en baie du Mont-Saint-Michel, est financé à hauteur d'un million d'euros par an. La déconstruction des barrages, datant de 1916 et 1926, laissera du temps pour développer un projet territorial sur ce site, rendu à la nature.
A LIRE AUSSI.
Nicolas Hulot annonce la destruction des barrages hydroélectriques du sud-Manche
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.