"Si les Etats-Unis se retirent de l'accord nucléaire, nous n'y resterons pas nous non plus", a dit Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême pour les affaires internationales, dans des propos publiés par le site de la télévision d'Etat.
Le président Trump a donné aux Européens jusqu'au 12 mai pour trouver un nouveau texte qui remédierait aux "terribles lacunes" de l'accord de 2015, faute de quoi les Etats-Unis s'en retireront.
Le président français Emmanuel Macron a réitéré mercredi en Australie son engagement en faveur de l'accord sur le nucléaire iranien afin d'éviter une escalade des tensions au Moyen-Orient, tout en répétant qu'il devra selon lui être renforcé.
"Je veux juste dire que quelle que soit la décision (de M. Trump), il faudra préparer une négociation plus large et un accord plus large, parce que je crois que personne ne veut la guerre dans la région, et personne ne veut une escalade en termes de tensions dans la région", a-t-il dit, répondant en anglais à la question d'un journaliste.
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en juillet 2015 à Vienne entre Téhéran et le Groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), avant l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump.
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