Liverpool n'a pas eu le temps d'avoir vraiment très peur car l'arbitre a sifflé la fin du match sur l'engagement qui a suivi le penalty du 4-2, transformé par Nainggolan.
Il en manquait donc encore un pour une nouvelle "rimonta" de légende des Romains qui, de leur côté, ont fait beaucoup trop de cadeaux pour y croire vraiment.
Mais ce succès a offert un moment de fierté mérité au public du Stade olympique, ces tifosi au "coeur moitié rouge, moitié jaune", comme dit l'un de leurs hymnes, qui ont soutenu leur équipe jusqu'au bout.
Liverpool-Real, donc. L'affiche a eu un précédent, en 1981, quand les Anglais s'étaient imposés 1-0 au Parc des Princes pour décrocher la troisième de leurs cinq C1.
A Kiev, ils joueront leur huitième finale en tout et tenteront de réussir là où ont échoué l'Atlético de Madrid et la Juventus Turin ces deux dernières années: renverser l'insubmersible Real de Zidane et Ronaldo.
Nainggolan coupable
Ils arriveront en Ukraine lestés de cette défaite à l'Olimpico, la première d'un parcours débuté en barrage contre Hoffenheim, et du sentiment tenace qu'il est difficile d'imaginer un vainqueur de Ligue des champions équipé d'une telle défense.
Leur avantage du match aller (5-2) était pourtant considérable et au tour précédent, face à Manchester City, ils avaient bien géré une situation similaire en s'imposant 2-1 lors de la deuxième manche, non sans quelques frayeurs initiales.
Côté romain, on pressentait que le danger serait plus prégnant que face au Barça, quand les giallorossi s'étaient imposés 3-0 après la défaite 4-1 du match aller, mais pas forcément qu'il viendrait directement de leur propre camp.
Car c'est bien Nainggolan qui dès la 9e minute a tiré le rideau sur les rêves romains avec une horrible passe facilement interceptée par Firmino. Le Brésilien a tout aussi facilement servi Mané qui a tranquillement battu Alisson.
La suite a confirmé que la défense ne serait pas le thème de la soirée, avec une égalisation comique, signée Milner contre son camp après un dégagement les yeux fermés de Lovren (15e).
Liverpool reprenait ensuite l'avantage par Wijnaldum buteur sur le troisième temps d'un corner, involontairement servi par Dzeko (25e).
Salah contrôlé
A ce moment du match, la Roma contrôlait assez facilement Salah, nettement redescendu sur terre après sa monstrueuse prestation du match aller (deux buts et deux passes décisives). Mais le danger venait de l'autre aile et il allait très vite lui aussi, avec Mané qui maltraitait la défense romaine.
A la pause, Eusebio Di Francesco était en tous cas loin du "copier-coller du match de Barcelone" qu'il avait appelé de ses voeux. Mais petit à petit, face à des Reds tout de même moyennement sereins, son équipe est revenue.
Dzeko a d'abord égalisé à la 52e après un bon travail d'El Shaarawy. Il y a eu ensuite une reprise d'Under sauvée sur sa ligne par Karius et une main d'Alexander-Arnold qui occupera une bonne place jeudi dans les journaux italiens et relancera le débat sur la VAR en Ligue des champions.
Mais surtout, Nainggolan a marqué un troisième but pour la Roma d'une belle frappe (86e). Son visage fermé a alors montré qu'il savait combien son erreur initiale valait cher.
Effectivement, son penalty de la dernière minute (90e+4) n'a pas suffi. Les Reds sont passés et ils sont allés saluer leurs 5.000 supporters, superbes au stade et tranquilles toute la journée à Rome, où les incidents redoutés après les violences du match aller n'ont pas eu lieu.
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