Le 24 avril 2018, quinze présidents de région, Hervé Morin en tête, dénonçaient la politique "recentralisatrice" d'Emmanuel Macron, dans une tribune. "Un jeu de posture" estiment aujourd'hui les référents de La République en Marche de Normandie.
Des réformes pour les territoires
Pour eux, le gouvernement a lancé un "plan de transformation du pays", en menant plusieurs réformes en direction des territoires. Et d'évoquer "l'accès à la téléphonie et au très haut débit", "la lutte contre la désertification médicale, en passant par la revitalisation des cœurs de villes, la transformation des filières agricoles et agroalimentaires, la réforme du système ferroviaire et l'expérimentation des emplois francs".
Les cinq référents LREM saluent le "volontarisme" de l'État, qui contraste, disent-ils, avec les gouvernements précédents dont beaucoup de signataires ont fait partie. Hervé Morin, président de la Normandie, a pour sa part été le ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy.
L'apprentissage au cœur des débats
La réforme de l'apprentissage, qui cristallise les critiques des présidents de région, est également abordée. Les référents LREM dénoncent "un refus d'un dialogue responsable entre les différents échelons institutionnels de notre pays". Ils réaffirment l'importance, selon eux, de réformer cette voie, alors qu'on ne compte que 7 % d'apprentis de moins de 25 ans.
"Préférons toujours le dialogue et l'exigence d'efficacité" concluent les référents départementaux LREM : Guillaume Rouger de l'Eure, Maxime Boissière de Seine-Maritime, Nicolas Gosselin du Calvados, Kathleen Brémont de l'Orne, Pierre-Henri Debray de la Manche.
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