C'est lors d'une opération de police près du stade de Sotteville-Lès-Rouen (Seine-Maritime) que le prévenu est interpellé, le 25 avril 2018. Le lieu est bien connu pour être un point de vente de produits stupéfiants. Les fonctionnaires assistent à plusieurs transactions entre un jeune homme et des clients dont trois sont identifiés en flagrant délit d'achat. Tous reconnaissent le prévenu, Thomas Marchis, 19 ans, lors de leur garde à vue. Celui-ci est à son tour interpellé. Auditionné, il commence par nier les faits en bloc, malgré une somme de 500 euros cachés dans ses vêtements.
Désœuvré et oisif
Une perquisition est menée au domicile de sa mère où il réside. Celle-ci explique ne pas comprendre comme il s'est acheté de nombreux vêtements neufs depuis quelques temps. Entendu à nouveau, il finit par reconnaître les transactions et le commerce auquel il se livre, admettant gagner 1500 euros par mois, et s'être constitué un petit magot dont il tait la cache. Il refuse également de dévoiler le nom de son fournisseur. "C'était de l'argent facile", avoue-t-il lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Rouen, vendredi 27 avril 2018. Pour le ministère public, "le prévenu a naïvement cru agir en toute impunité". Sa défense avance que "ce jeune homme est fragile et manque de maturité". Le tribunal finit par le déclarer coupable et le condamne à 10 mois de prison dont six assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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