C'est le 1er février 2017 que la victime, ex-conjointe du prévenu, dépose une première plainte contre son ex-compagnon pour harcèlement. Séparés en juillet 2016, ils ont deux enfants en commun, mais le prévenu n'accepte pas cette situation et lui mène la vie dure en lui envoyant quantité de SMS insultants et en la menaçant de mort. Il va même jusqu'à lui rendre visite à son domicile à Rouen, alors qu'une mesure d'interdiction de contact lui a déjà été signifiée. Devant cet acharnement, la victime dépose une nouvelle plainte le 16 mai 2017 car les propos malveillants et menaçants se répètent.
Il réitère ses provocations
En dépit de la pluralité d'auditions de la victime, c'est lui qui porte plainte contre son ex-compagne en juin 2017 et persiste dans ses insultes en faisant fi de l'interdiction de la rencontrer. Il se rend régulièrement chez elle en forçant la porte d'entrée. Il tente de lui nuire en surveillant sa boîte aux lettres et en endommageant les canalisations du domicile. Finalement placé en garde à vue le 10 avril 2018, il conteste la plupart des faits alors que les nombreux SMS vengeurs l'accusent. Il lui reproche une liaison avec un autre homme. Pour le ministère public, "les faits sont affligeants et condamnables", tandis que sa défense avance que "la dimension pathologique doit être prise en compte dans cet acharnement". Après délibération, le tribunal le condamne à six mois de prison entièrement assortis du sursis avec une mise à l'épreuve de deux ans et une nouvelle interdiction de contacter la victime.
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