Les communes de France doivent gérer le "zéro phyto" depuis sa mise en application le 1er janvier 2017. Elles n'ont plus la possibilité d'utiliser des produits phytosanitaires pour entretenir leurs espaces publics. Parmi les choix qui s'offrent à elles : des produits alternatifs, l'entretien manuel ou laisser la végétation s'exprimer. C'est cette dernière solution qui est privilégiée à Fécamp (Seine-Maritime).
Ces plantes halophytes ont été sélectionnées. Elles résistent au vent et à l'eau salé. - Gilles Anthoine
Laisser pousser des végétaux sélectionnés
Dans les massifs, la municipalité utilise évidemment des copeaux de bois ou des gravillons pour éviter la présence des mauvaises herbes. Ailleurs, le service environnement cherche d'autres solutions et notamment laisser pousser les végétaux. C'est le cas sur la digue promenade du front de mer. Des plantes sélectionnées (des halophytes) poussent entre les joints. Un acte volontaire.
Changer les pratiques
Il y a même une réflexion au niveau du cimetière. Au lieu de désherber les espaces cailloutés, laisser pousser la végétation, de la pelouse par exemple. Un vrai changement des pratiques doit être réalisé. Entretien avec Xavier Dupouy, chef du service environnement à la ville de Fécamp :
Le zéro phyto à Fécamp
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La France est devenue un pays pauvre. Nous n'avons donc plus les moyens de payer des jardiniers pour désherber ; ni même sans doute des employés pour ôter les déchets laissés négligemment sur la voirie par certains passants.
Mais nous allons encore déverser des milliards pour les banlieues, à fonds perdus, sur le dos du travail d'autres Français qui ne sont bons qu'à payer.