"Il n'en est pas question", a affirmé la ministre sur le plateau de France 2, où elle était interrogée sur une éventuelle augmentation des prix des billets de train.
"La dette va être en partie reprise par l'Etat, sans augmenter les impôts (...) et sans augmenter les prix des billets, donc ça veut dire qu'il faudra faire des économies ailleurs", a-t-elle poursuivi.
L'Etat s'est engagé à reprendre progressivement, à partir du 1er janvier 2020, une partie "substantielle" de la dette de SNCF Réseau, qui atteignait 46,6 milliards d'euros fin 2017 et continue de s'alourdir, dans le cadre de sa réforme de la compagnie publique contestée par les syndicats.
Elle devrait avoir dépassé la barre des 50 milliards au 1er janvier 2020, date annoncée pour la naissance de la future version de la SNCF, qui doit devenir une société anonyme à capitaux publics.
"Il y a des besoins d'infrastructures pour répondre aux besoins de déplacement des Français au quotidien. (...) On va réfléchir au sein du gouvernement aux économies qu'on peut faire parce qu'on fait un choix très clair en faveur du transport ferroviaire", a encore dit Elisabeth Borne.
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