En bon compétiteur qu'il est, Yacine Habib ne vise rien d'autre qu'une victoire finale lors des championnats d'Europe de bodybuilding à Santa Susanna en Espagne, du jeudi 3 au mardi 8 mai 2018. Récent champion de France dans la catégorie 1,79m, fin mars dernier, ce père de famille installé à Fleury-sur-Orne (Calvados) a parcouru beaucoup de chemin dans cet univers depuis deux ans. "Je m'y suis mis en 2016 sur des conseils d'amis qui disaient que j'avais la génétique pour ça, explique-t-il. Pourtant à la base, me retrouver en slip sur un podium… j'étais un peu allergique". Mais les victoires s'enchaînent, les sollicitations et l'envie de viser plus haut aussi.
Produits dopants exclus
"De l'extérieur, je comprends qu'on puisse trouver ça particulier, ne pas en comprendre le sens. Mais le concours, c'est l'aboutissement de beaucoup de travail, d'un régime drastique pour faire fondre les graisses et de beaucoup de sacrifices personnels". La rigueur est d'autant plus nécessaire que les produits dopants sont interdits pour participer aux épreuves auxquelles il s'inscrit. Les contrôles sont systématiques pour les vainqueurs.
En phase de préparation, ses journées sont au moins rythmées par trois heures d'entraînement. "Le fossé avec mon métier n'est heureusement pas trop grand, puisque je suis coach sportif professionnel". Et au vu des résultats, ses élèves peuvent avoir confiance en lui.
A LIRE AUSSI.
"Si je reste vivant": chroniques de la ghouta
JO-2018: dopage, indiscipline et malchance: la dernière semaine débute mal
Quand les bodybuildeuses japonaises suent pour la cause féminine
Face au mur, entre le Mexique et les Etats-Unis
PSG: "La Ligue des champions, là où se joue la crédibilité d'une équipe" selon Emery
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.