C'est parce qu'il a raté le train à Montbéliard, où il travaille, pour se rendre à Rouen, que le prévenu s'énerve et envoie un tweet au siège social de la SNCF pour signaler qu'il va y poser une bombe. L'information est prise au sérieux par les responsables de la sécurité de la SNCF, qui avertissent la police. On ne tarde pas à localiser et identifier l'auteur de la menace à partir de son adresse électronique. L'enquête, qui commence le 4 novembre 2017, met à contribution des fonctionnaires de police tout un week-end pour démasquer l'auteur du délit.
Une blague potache
Interpellé au domicile de ses parents, le prévenu s'étonne naïvement des répercussions de ce qu'il considère comme une mauvaise blague. "Je ne savais pas que ça allait prendre cette tournure", dit-il à la barre du tribunal correctionnel de Rouen, le jeudi 19 avril 2018. Son casier judiciaire ne comporte aucune condamnation. Pour le conseil de la SNCF qui se porte partie civile, "la menace a été sciemment proférée". Le ministère public constate que "le prévenu ne comprend pas la portée de son geste". Sa défense avance que "l'élément intentionnel n'est pas vérifiable dans ce canular". A l'issue de ses délibérations, le tribunal le condamne à 70 heures de travail d'intérêt général.
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