C'est la star du plan d'eau et du paddock des 24h motonautiques de Rouen (Seine-Maritime). Pour cette édition 2018, le Rouennais Philippe Chiappe vient remettre son titre en jeu au volant du bolide n°1 aux couleurs du Team Nollet, aux côtés de ses coéquipiers Nelson Morin, Peter Morin et Konstantin Ustinov. Le triple champion du monde de Formule 1 motonautique se livre, avant l'un des premiers grands rendez-vous de sa saison.
Comment vous sentez-vous, à l'approche de ces 24h ?
Je suis assez prêt parce que je prépare ma saison de Formule 1 et j'ai un Grand Prix quinze jours après. Pour les 24h, c'est essentiellement le bateau qu'il faut préparer. Les pilotes doivent être en forme mais avant tout on a besoin de fiabilité sur le bateau, donc les mécanos ont la pression pour que la machine soit la plus en forme et la plus fiable possible pendant toute la durée de la course.
Ça passe par beaucoup d'essais ?
Dans le meilleur des mondes on aimerait beaucoup, mais on a de plus en plus de mal à trouver des plans d'eau pour faire des essais. Dans la région c'est quasiment impossible et sur la Seine on est réglementé par des limitations de vitesse qui ne correspondent pas à notre activité. On est obligé de faire 400 ou 500 kilomètres pour aller à l'étranger faire nos essais. La veille de la course, on aura trois heures sur l'eau en espérant ne pas avoir de problèmes pour faire l'équilibrage du bateau. On change de catégorie cette année, donc c'est un peu un saut dans l'inconnu même si on a l'expérience.
Justement, quelle est la différence dans le cockpit entre la Classe 1 d'avant et la Classe 2 maintenant ?
La différence de puissance ! Il y a 40% de chevaux en moins, donc c'est un pilotage, des hélices et un régime moteur différents. Il faut s'adapter en termes de pilotage, la puissance arrive plus doucement, les vitesses de pointe sont à peu près les mêmes mais il faut attendre plus de temps pour les atteindre.
Avec votre CV sur cet événement, l'objectif c'est la victoire ?
On ne fait jamais de la compétition pour perdre ! Maintenant, il faut rester humble par rapport à la Seine et ses défis. Les bateaux encaissent beaucoup de chocs, c'est dur et violent. Les 24h, avant toute chose, il faut les finir. C'est un défi par rapport à soi-même. Après si on fait tout bien, on a des chances d'être sur le podium.
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