L'ambiance était évidemment tendue au moment où les 13 membres du conseil de surveillance du Stade Malherbe Caen (Calvados) se sont retrouvés, ce lundi soir 23 avril 2018 aux alentours de 17 heures. A peine douze heures après une saillie de neuf des 13 actionnaires du club, signé de Laurent Batteur et Michel Besneville, deux des poids lourds de la gouvernance caennaise, les décideurs se retrouvaient pour évoquer l'avenir du club normand.
• Lire aussi. Football : coup de tonnerre à Caen, Fortin mis en minorité ?
Rachat majoritaire refusé, Jean-Marie Piranda nommé au directoire
Pendant plus de trois heures, les débats ont été souvent musclés et la première conclusion a été apportée à la sortie avec le refus de l'offre de reprise majoritaire du club à hauteur de 67% par Pierre-Antoine Capton. L'égalité des parts entre actionnaires demeure donc la règle statutaire comme l'a confirmé Gilles Sergent à la sortie des débats : "les 13 actionnaires et la règle d'un homme-une voix restent... On garde l'ADN du club". Il s'est exprimé à la sortie de la réunion :
Gilles Sergent à la sortie de la réunion entre les actionnaires du SM Caen.
Pas question de putsch, non plus. Jean-François Fortin reste le président du club, mais un cinquième membre a été nommé au directoire, organe de direction du SM Caen, en la personne de Jean-Paul Piranda, président du conseil de surveillance de l'entreprise Frial et ancien président du Medef Calvados. Ce dernier rejoint ainsi François Maurey, Jean-Paul Saison, Laurent Batteur et Jean-François Fortin dans cet organe supérieur du club.
Jean-François Fortin s'est exprimé à la sortie de cette réunion et s'est notamment expliqué sur ce que Pierre-Antoine Capton, actionnaire depuis l'hiver dernier, peu apporter au SMC.
Jean-François Fortin au sujet de Pierre-Antoine Capton
"Mon idée avec lui, c'est qu'on ait au moins un budget de manière à prétendre jouer un milieu de tableau assuré, même si on ne l'est jamais, voire même pouvoir flirter avec une coupe européenne", explique le président du SMC, "c'est la raison du pourquoi de son arrivée, lui qui aime sincèrement le Stade Malherbe. A partir du moment où on avait des bonnes relations et où tous les jours il bosse avec des entreprises du CAC 40, des grosses entreprises, je pense qu'il avait capacité plus que d'autres, pour obtenir des partenariats de ce type."
Sylvain Letouzé et Maxence Gorréguès
A LIRE AUSSI.
Top 14: le Racing 92 et le Stade Français annoncent une fusion surprise
Soupçons de matches L2 arrangés: le parquet financier veut un procès
Primaire à droite : A Rouen, reportage dans la peau d'un bénévole
LFP: Nathalie Boy De La Tour, première femme présidente !
Football, Ligue 1. Consultation des Ultras du Stade Malherbe de Caen contre Patrice Garande
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.