Le 7 avril, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, avait publiquement fait part du "souhait" et du "désir des militants de voir Bouteflika poursuivre son œuvre" après 2019.
"Cet appel au président vise à garantir la continuité pour la sécurité du pays et dans l'intérêt des génération montantes", a déclaré samedi M. Ould Abbès, lors d'une réunion régionale à Djelfa (270 km au sud d'Alger).
Il a toutefois précisé que "le dernier mot à ce sujet revient au président lui-même".
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait emboité le pas au secrétaire général du FLN, émettant le souhait, le 15 avril, que M. Bouteflika brigue un 5e mandat.
A un an de la fin du mandat du chef de l'Etat, en avril 2019, les spéculations vont bon train en Algérie autour d'une nouvelle candidature du président Bouteflika, au pouvoir depuis 1999 et très affaibli depuis cinq ans par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral (AVC).
Des jours après le premier appel du FLN, M. Bouteflika avait fait, le 9 avril, une très rare apparition devant la population en inaugurant, en fauteuil roulant dans le centre d'Alger, une mosquée historique rénovée et deux nouvelles stations de métro.
Le président Bouteflika a été élu pour un 4e mandat en 2014, un an après un AVC qui l'avait conduit à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris où il avait séjourné plus de deux mois.
A la tête de l'Algérie depuis 19 ans, M. Bouteflika, est apparu rarement en public ces dernières années et son état de santé fait l'objet de régulières spéculations.
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